vendredi 11 mai 2012

Le droit d'auteur oublié !

Le risque numérique oublié ! "Entreprises : Stratégies et Cultures numériques"
CIGREF, le 8 août 2011


Commentaire : 8 août 2011
On pourrait également dire: la propriété intellectuelle oubliée !
En effet, on peine à trouver la propriété intellectuelle traitée dans les référentiels et bonnes pratiques de gestion de SI et la PI est souvent cachée pudiquement derrière des formules telles que « data privé » ou « contexte réglementaire ».

Un article courageux donc.



Commentaire : 11 août 2011
Faire la différence entre un plagiat ou un spin n’est pas aisé.
Lorsque l’on se sent plagié, il convient d’appeler le (prétendu) plagiaire et de discuter. La plupart du temps, le différend disparaît.

La réciproque est également vraie. on trouve une formule intéressante ou on écrit un texte original. Un simple coup de moteur de recherche permet de circonscrire le risque de flouer (involontairement) un auteur antérieur. La aussi, il est avisé à rentrer en contact avec cet auteur.

Et dans les deux cas, le plus souvent, on gagne une relation.


Commentaire : 22 août 2011
En cas de contrefaçon plausible, faut-il attendre une plus grande « sévérité » de Google ou une « poursuite » du Procureur de la République (la contrefaçon est un délit) ?

En B2B, c’est plus une affaire de négociation, de gestion des risques que de « justice ».

Un simple mail sera une invitation au contrefacteur (présumé) à revoir son analyse de risques, qui ne doit pas être seulement juridique : un client avisé sait que traiter avec un contrefacteur peut le mettre lui-même en situation délictuelle et il aura naturellement mené sa propre analyse de risques.

Si une position de contrefaçon plausible ne peut à l’évidence soutenir un développement économique durable, il arrive malheureusement que le contrefacteur soit frappé de malhonnêteté intellectuelle ou de cupidité économique…
Le créateur/auteur lésé doit-il pour autant ester en justice ?

Même s’il a des chances raisonnables de gagner, cela demande de l’énergie et du temps dont un usage à des activités positives (par exemple, créer d’autres oeuvres) sera probablement plus profitable (économiquement).

Commentaire : 23 septembre 2011 
 Un article qui vient souligner le fait que, même pour un simple auteur, ce ne sont pas les risques directs (juridiques et pénaux) qu’il convient de considérer mais bien les risques indirects (perte d’image) : « Une réprobation générale s’abat et persiste » (dernier paragraphe)

Egalement intéressant, une opinion sur la différence de comportement/perception entre les Etats-Unis ou en Allemagne d’une part et en France d’autre part.
« Le plagiat sans peine » par Béatrice Gurrey, Le Monde du 23 septembre 2011, rubrique Enquête, page 9.

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