vendredi 25 mai 2012

L'original plus avantageux que la copie

Une approche managériale de la sécurité numérique”, Entreprises : stratégies et cultures numériques, CIGREF, 25 mai 2012 

Commentaire
La liste des risques figurant dans le document fait apparaître les risques de propriété intellectuelle et de contrefaçon.

Cette mention est d’autant plus pertinente que l’on a installé un réseau social d’entreprise où des propriétés littéraires et artistiques de tiers peuvent être utilisées de façon indue.

Mais bien gouvernée, la propriété intellectuelle et notamment le droit d’auteur peut être une opportunité business : lorsque l’on fait appel à un prestataire, l’original peut être plus avantageux que la copie.

lundi 21 mai 2012

Un exemple immédiat de prestation de "conseil numérique"

"Avec le « numérique », l’émergence de nouveaux modèles économiques du conseil"
Tru Dô-Khac, 21 mai 2012, Le Cercle Les Echos


Commentaires
Pour le client, le savoir-faire est au cœur de la valeur ajoutée du consultant, que celui-ci soit indépendant ou une firme globale de conseil.

Mais toute entreprise doit également gérer son propre savoir-faire.
Pour tester votre maturité en gestion de savoir-faire d'entreprise tout en expérimentant un "conseil numérique", un test collaboratif, libre, immédiat [1] et gracieux de 60 secondes (12 questions).

"Open Survey N°12 : 60 secondes chrono pour mesurer votre maturité en gestion de savoir-faire d'entreprise"
http://fr12.open-creative-survey.eu
[1] Libre et immédiat : les statistiques, mises à jour en temps réel, sont communiquées dès la fin du questionnaire sans obligation de décliner de son identité.

mardi 15 mai 2012

Un nouveau modèle de consulting sur internet

"Consulting via internet, l'expert anywhere anytime"
Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 15 mai 2012

Commentaire
Un impact sur le métier de consultant du numérique.

Numérique ? De quoi parle-t-on ?
 
Pour l'écosystème de la connaissance BtoB, nous le définissons comme la résultante des NTIC et des nouveaux usages du droit d'auteur dans le BtoB.
Numérique = SI 2.0 + PI 2.0

"Ecosystème de la connaissance BtoC" : idéal de partage et d'accès à la connaissance pour tous
"Ecosystème de la connaissance BtoB" : exploitation de propriétés littéraires et artistiques à des fins commerciales

lundi 14 mai 2012

Des moteurs de recherche doués d'ethique ?

Pour communiquer, maintenant, il faut parler aux moteurs
Frédéric Fougerat, Le Cercle Les Echos, 14/05/2012


Commentaires
"l’intervention et l’intelligence humaine restent heureusement indispensables et irremplaçables".
Vous avez totalement raison. Il s'agit également de communiquer dans le respect des lois, de la régulation et de politiques d'entreprise socialement responsable.

Notamment, en droit d'auteur.

En BtoB, il ne s'agit pas de l'idéal de l'accès à la connaissance pour tous mais de profits commerciaux en exploitant des propriétés intellectuelles.
Pour appliquer le droit d'auteur (L 122-5), il faut faire preuve d'éthique dans les affaires, de probité et de rigueur intellectuelle...ce dont les machines ne sont pas (encore) capables.

L122-5 : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000...

Droits d'auteur moraux

Histoire de l’e-réputation, Histoire CIGREF, 14 mai 2012


Commentaire
Réputation, diffamation,...deux éléments d'image qui tournent autour du respect de la personne physique ou morale.
On pourrait rajouter les droits d'auteurs moraux, notamment le devoir de citation en cas d'emprunt dans le cadre de la L 122-5.

Pour l'entreprise, on peut se demander si un simple énoncé d'une "Charte de bonne conduite" avec un mécanisme "d'adhésion" électronique suffit pour limiter les risques d'usage abusif sur un intranet ou un réseau social numérique d'entreprise où l'on reproduit des extraits d’œuvres glanées sur le net.

Mettre en place quelques procédures simples et des sessions de sensibilisation pour les collaborateurs qui, de toutes les façons, restent subordonnés à l'entreprise, ne relève-t-il pas de mesures élémentaires de précaution ?


Commentaire
@Valérie,
que l’entreprise soit sensible et que l’attention des collaborateurs soit captée est certes un premier pas.
L’entreprise n’en reste pas moins responsable des actes des collaborateurs qui lui sont subordonnés.
C’est à elle qu’il appartient de mettre en place les bonnes mesures : dans certains cas, une simple Charte suffit effectivement mais si l’on considère le grand public avec hadopi, on risque de ne couvrir 50 % des cas…

@Tine,
Pour le jeu, vous exprimez un point de vue sans doute pertinent.
Je me plaçais dans une contexte professionnel / BtoB où les propriétés intellectuelles sont exploitées en vue de profits commerciaux et où l’anonymat n’est généralement pas l’usage.

vendredi 11 mai 2012

Le droit d'auteur oublié !

Le risque numérique oublié ! "Entreprises : Stratégies et Cultures numériques"
CIGREF, le 8 août 2011


Commentaire : 8 août 2011
On pourrait également dire: la propriété intellectuelle oubliée !
En effet, on peine à trouver la propriété intellectuelle traitée dans les référentiels et bonnes pratiques de gestion de SI et la PI est souvent cachée pudiquement derrière des formules telles que « data privé » ou « contexte réglementaire ».

Un article courageux donc.



Commentaire : 11 août 2011
Faire la différence entre un plagiat ou un spin n’est pas aisé.
Lorsque l’on se sent plagié, il convient d’appeler le (prétendu) plagiaire et de discuter. La plupart du temps, le différend disparaît.

La réciproque est également vraie. on trouve une formule intéressante ou on écrit un texte original. Un simple coup de moteur de recherche permet de circonscrire le risque de flouer (involontairement) un auteur antérieur. La aussi, il est avisé à rentrer en contact avec cet auteur.

Et dans les deux cas, le plus souvent, on gagne une relation.


Commentaire : 22 août 2011
En cas de contrefaçon plausible, faut-il attendre une plus grande « sévérité » de Google ou une « poursuite » du Procureur de la République (la contrefaçon est un délit) ?

En B2B, c’est plus une affaire de négociation, de gestion des risques que de « justice ».

Un simple mail sera une invitation au contrefacteur (présumé) à revoir son analyse de risques, qui ne doit pas être seulement juridique : un client avisé sait que traiter avec un contrefacteur peut le mettre lui-même en situation délictuelle et il aura naturellement mené sa propre analyse de risques.

Si une position de contrefaçon plausible ne peut à l’évidence soutenir un développement économique durable, il arrive malheureusement que le contrefacteur soit frappé de malhonnêteté intellectuelle ou de cupidité économique…
Le créateur/auteur lésé doit-il pour autant ester en justice ?

Même s’il a des chances raisonnables de gagner, cela demande de l’énergie et du temps dont un usage à des activités positives (par exemple, créer d’autres oeuvres) sera probablement plus profitable (économiquement).

Commentaire : 23 septembre 2011 
 Un article qui vient souligner le fait que, même pour un simple auteur, ce ne sont pas les risques directs (juridiques et pénaux) qu’il convient de considérer mais bien les risques indirects (perte d’image) : « Une réprobation générale s’abat et persiste » (dernier paragraphe)

Egalement intéressant, une opinion sur la différence de comportement/perception entre les Etats-Unis ou en Allemagne d’une part et en France d’autre part.
« Le plagiat sans peine » par Béatrice Gurrey, Le Monde du 23 septembre 2011, rubrique Enquête, page 9.

Open Branding

 Visibilité numérique, un enjeu majeur pour l'entreprise, "Entreprises : stratégies et cultures numériques", CIGREF



Commentaire déposé en cours de modération
La visibilité  numérique, un enjeu majeur. On pourrait dire "e-réputation" ou simplement "marque".

Google a ouvert de nouveaux horizons en rééquilibrant dans ses algorithmes popularité et originalité.
Aux internautes d'en déterminer ensuite la pertinence pour leurs besoins.

Et si on passait aux travaux pratiques avec une recherche avec tous les mots :
modèles affaires numériques...

Avec la recherche classique "tout", regarder également "images"
Google "tout" [modèles affaires numériques]
Google "images" [modèles affaires numériques]

Benchmark de maturité en gestion savoir faire d'entreprise

Bonjour,
je vous invite à consacrer 60 secondes chrono pour benchmarker votre maturité en gestion de savoir-faire d'entreprise avec les enquêtes collaborative Open Survey (statistiques mise à jour en temps réel et communiqués dès la fin du questionnaire sans obligation d'enregistrement)

Open Survey N°12

Bonne enquête

Sur l'enquête collaborative :
  1. "Une enquête collaborative pour explorer la valeur réelle des Best Practices", Tru Dô-Khac, InfoDSI, 9 mai 2011 
  2. "L'enquête collaborative,cas d'école de l'entreprise numérique étendue", Tru Dô-Khac, ITRManager, 8 juin 2011

jeudi 10 mai 2012

Digital Enterprise Achitecture [mai 2012]

infoDSI le 09/05/2012
LES SYNTHÈSES SOLUCOM (3/4)
L’architecte : homme clé de la transformation des SI


Commentaire :
[ "[Dans] La 2ème interprétation (...) l’architecture d’entreprise adresse l’entreprise dans son ensemble et vise à transformer son organisation et ses processus, en plus de ses moyens informatiques, pour mieux les aligner sur sa stratégie"]

La seconde interprétation de l'architecture d'entreprise (Ang : "Enterprise Architecture") rappelée ici est effectivement la plus souvent adoptée.

Elle montre le chemin qui reste à cette discipline pour adresser complètement la transformation numérique de l'entreprise dont les composantes sont immatérielles : si l'on se réfère à la décomposition de l'immatériel proposé par le "Thesaurus Bercy", l'EA définie dans la seconde interprétation ne couvrirait que deux éléments sur les 10 identifiés dans le Thesaurus.


Note :
Dans le cadre d'une entreprise numérique "pure player", nous avançons une architecture d'entreprise où la propriété intellectuelle est l'actif déterminant. A coté d'une architecture SI, nous préconisons de réaliser une architecture PI.

Digital Enterprise Architecture : architecture de l'entreprise numérique.

Digital Enterprise Architecture by Tru Dô-Khac

Quelle propriété intellectuelle pour l'architecte SI ?

infoDSI le 10 mai 2012
LES SYNTHÈSES SOLUCOM (4/4)
L’architecte : homme clé de la transformation des SI


Commentaire :
Merci pour l'accès à ce dossier très complet et riche.

Si l'on revient à la source qui est le métier d'architecte tel qu'il existe en construction de bâtiments, - d'ouvrages d'art-, on est amené à la question de propriété intellectuelle.

Dans le cadre d'une prestation informatique spécifiée et contrôlée par le client, l'usage contractuel est la cession de tous les droits au donneur d'ordre, cession qui s'applique d'ailleurs pour un collaborateur informatique salarié, qui a consubstantiellement un activité inventive.

En revanche, dans un contexte de co-développement entre deux personnes morales, nous préconisons d'adresser en amont des discussions techniques et opérationnelles des accords de partage des droits : on ne travaille pas de la même façon sur un plateau si toute la propriété intellectuelle est cédée ou si elle est partagée.

mercredi 9 mai 2012

Stratégie SI, gouvernance SI et architecture SI

infoDSI le 09/05/2012
LES SYNTHÈSES SOLUCOM (2/4)
L’architecte : homme clé de la transformation des SI


Commentaire :
L'analyse du positionnement de l'architecte SI est intéressante.

Outre l'absence d'un référentiel SI adressant l'architecture SI, on pourra s'interroger sur la formule "Enterprise Architecture", qui peine à trouver son sens [1].
Egalement, une distinction reconnue par le marché entre "architecture SI", "stratégie SI" et "gouvernance SI" est encore problématique. Pourtant une telle séparation formelle avait été adressée dans l'appel d'offre "Unités d'Oeuvre" lancée par la DIRISI en 2008 pour le compte des entités du ministère de la défense...


[1] Cf; discussions sur les réseaux sociaux professionnels (une sélection de Best of discussions sur Linkedin) avec notamment la discussion "This diagram shows how Zachman, TOGAF, PEAF and ITIL relate to each other (...) [Marketing and licensing of Best Practices] "



Note : voir également "DIRISI Marché "Unités d'oeuvre" (UO) : consultation en vue pour le renouvellement"sur "Gouvernance numérique d'entreprise"

lundi 7 mai 2012

Architecte SI : étymologie et épistémologie

LES SYNTHÈSES SOLUCOM (1/4)
L’architecte : homme clé de la transformation des SI

InfoDSI,4 mai 2012


Commentaire :
Un peu d'étymologie et d'épistémologie.

Architecte : archein (chef) + tekton (ouvrier/charpentier), soit le chef des ouvriers.

MOA-MOE : codifié par la loi MOP (1985).
 

cf : "Mutation du modèle MOA-MOE", Tru Dô-Khac, Bestpractices-Systèmes d'Information, 12 avril 2010 qui avance une hypothèse des origines de ce modèle de gouvernance informatique et une spéculation sur son évolution pour mieux prendre en compte le numérique.

vendredi 4 mai 2012

Exploitation des réseaux sociaux professionnels

30/04/2012  Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos
Grâce au numérique, augmentez votre pouvoir d’achat en prestation intellectuelle !


Commentaires
Bonjour,
Merci pour votre retour.
Le potentiel des réseaux sociaux professionnels publics est encore largement inexploré.

Concernant les professionnels français, ils sont utilisés pour exposer un CV et des recommandations.
Au niveau anglophone, il semble que les discussions soient surtout fréquentées de coté de l'offre par les consultants indépendants.

Du coté de la demande, les discussions qui sont effectivement fréquentées semblent surtout lancées à ce jour par des salariés d'entreprises américaines et indiennes.

Je me permets de vous inviter sur mon site de "Best Of" discussions intitulé "Open Innovation and Open Savoir-Faire sur Linkedin with TDK" où un capital de 47 discussions adressant mes domaines d'intervention sont répertoriées et accessibles.
http://www.it-regime-management.net


PS : c'est en lisant votre article "Et si les prestations intellectuelles sur internet nous sauvaient de la crise ?" sur Le Cercle que m'est venue l'idée de proposer celui-ci aux lecteurs du Le Cercle.

jeudi 3 mai 2012

Gouvernance SI orientée relation - janvier 2010




Commentaire
Nous reproduisons ici deux commentaires déposés en janvier 2010 sur le site du CIGREF


25 janvier 2010
Pour les fêtes de Noël 2009, le CIGREF donne l’accès à une étude fort intéressante qui s’inscrit dans la suite des travaux engagés avec McKinsey dès 2002 sur la dynamique des relations entre les parties prenantes au SI.

Prenant acte de retours sur les limites des mises en œuvre actuelles du modèle MOA-MOE, le CIGREF associé à Capgemini Consulting et au professeur Donald Marchand (IMD) lance aux formes actuelles de gouvernance de SI l’injonction d’ « évoluer pour prendre en compte de façon explicite l'usage de l'information ».

Corrélativement, les auteurs proposent quelques pistes : la création de poste de « Responsable Usage du SI » qui appelle l’identification d’un nouvel emploi-métier dans la prochaine version de Nomenclature et que l’on pourrait désigner par "Chef de projet Maîtrise d’usage", un parcours initiatique (Ang. « journey ») de gouvernance de SI avec cinq balises: « utilitaire, technologique, centre de services, partenaire des métiers, et cœur des métiers ».


27 janvier 2010
Confrontée au terrain, la typologie conceptuelle de cinq « profils » dessinant les étapes d’un parcours initiatique de gouvernance de SI se réduit à trois « positionnements » de la fonction SI dans l’entreprise qui ont été appelés « Utilitaires Technologiques », « Centre de service » et « Technologie Métier ». Cette famille peut être rapprochée logiquement des impératifs formulés par l’étude CIGREF McKinsey réalisée en 2004 « Dynamique des relations autour des SI dans les équipes de direction des entreprises françaises » pour évaluer l’efficacité d’une DSI : « résoudre le problème informatique », « optimiser les investissements informatiques » et « transformer l’entreprise à l’aide des SI ».

Qu’elles soient à trois ou cinq éléments, ces typologies n’en confirment pas moins l’existence de variances dans les mises en œuvre du standard français en gestion de SI dit MOA-MOE (Maîtrise d’ouvrage-Maîtrise d’œuvre) que l’étude de 2004 avait également fait ressortir en associant respectivement aux impératifs trois « modèles relationnels » mettant en scène trois parties prenantes au SI, la DG, la DSI et la DM (direction métier).

Il est fort probable que ces variances relationnelles se retrouvent également au niveau des activités opérationnelles : investissement, développement, production informatique, etc.

Ces activités ayant été standardisées en processus, il pourrait être opportun de constituer une base de familles de processus orientées par une typologie relationnelle en vue de « permettre aux entreprises de continuer à progresser dans la création de valeur au travers de l’usage des SI ».