L’information : prochain défi pour les entreprisesPratiques de création de valeur par les SI et leur usage - CIGREF Capgemini
Consulting, décembre 2009
Commentaire
Nous reproduisons ici deux commentaires déposés en janvier 2010 sur le site du CIGREF
25 janvier 2010
Pour les fêtes de Noël 2009, le CIGREF donne l’accès à une
étude fort intéressante qui s’inscrit dans la suite des travaux engagés avec
McKinsey dès 2002 sur la dynamique des relations entre les parties prenantes au
SI.
Prenant acte de retours sur les limites des mises en œuvre
actuelles du modèle MOA-MOE, le CIGREF associé à Capgemini Consulting et au
professeur Donald Marchand (IMD) lance aux formes actuelles de gouvernance de
SI l’injonction d’ « évoluer pour prendre en compte de façon explicite l'usage
de l'information ».
Corrélativement, les auteurs proposent quelques pistes : la
création de poste de « Responsable Usage du SI » qui appelle l’identification
d’un nouvel emploi-métier dans la prochaine version de Nomenclature et que l’on
pourrait désigner par "Chef de projet Maîtrise d’usage", un parcours
initiatique (Ang. « journey ») de gouvernance de SI avec cinq balises: «
utilitaire, technologique, centre de services, partenaire des métiers, et cœur
des métiers ».
27 janvier 2010
Confrontée au terrain, la typologie conceptuelle de cinq «
profils » dessinant les étapes d’un parcours initiatique de gouvernance de SI
se réduit à trois « positionnements » de la fonction SI dans l’entreprise qui
ont été appelés « Utilitaires Technologiques », « Centre de service » et «
Technologie Métier ». Cette famille peut être rapprochée logiquement des
impératifs formulés par l’étude CIGREF McKinsey réalisée en 2004 « Dynamique
des relations autour des SI dans les équipes de direction des entreprises
françaises » pour évaluer l’efficacité d’une DSI : « résoudre le problème
informatique », « optimiser les investissements informatiques » et «
transformer l’entreprise à l’aide des SI ».
Qu’elles soient à trois ou cinq éléments, ces typologies
n’en confirment pas moins l’existence de variances dans les mises en œuvre du
standard français en gestion de SI dit MOA-MOE (Maîtrise d’ouvrage-Maîtrise
d’œuvre) que l’étude de 2004 avait également fait ressortir en associant
respectivement aux impératifs trois « modèles relationnels » mettant en scène
trois parties prenantes au SI, la DG, la DSI et la DM (direction métier).
Il est fort probable que ces variances relationnelles se
retrouvent également au niveau des activités opérationnelles : investissement,
développement, production informatique, etc.
Ces activités ayant été standardisées en processus, il
pourrait être opportun de constituer une base de familles de processus
orientées par une typologie relationnelle en vue de « permettre aux entreprises
de continuer à progresser dans la création de valeur au travers de l’usage des
SI ».
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