Le risque numérique oublié ! "Entreprises : Stratégies et Cultures numériques"
CIGREF, le 8 août 2011
Commentaire : 8 août 2011
On pourrait également dire: la propriété intellectuelle oubliée !
En effet, on peine à trouver la propriété intellectuelle traitée dans
les référentiels et bonnes pratiques de gestion de SI et la PI est
souvent cachée pudiquement derrière des formules telles que « data
privé » ou « contexte réglementaire ».
Un article courageux donc.
Commentaire :
11 août 2011
Faire la différence entre un plagiat ou un spin n’est pas aisé.
Lorsque l’on se sent plagié, il convient d’appeler le (prétendu)
plagiaire et de discuter. La plupart du temps, le différend disparaît.
La réciproque est également vraie. on trouve une formule intéressante ou
on écrit un texte original. Un simple coup de moteur de recherche
permet de circonscrire le risque de flouer (involontairement) un auteur
antérieur. La aussi, il est avisé à rentrer en contact avec cet auteur.
Et dans les deux cas, le plus souvent, on gagne une relation.
Commentaire :
22 août 2011
En cas de contrefaçon plausible, faut-il attendre une plus grande
« sévérité » de Google ou une « poursuite » du Procureur de la
République (la contrefaçon est un délit) ?
En B2B, c’est plus une affaire de négociation, de gestion des risques que de « justice ».
Un simple mail sera une invitation au contrefacteur (présumé) à
revoir son analyse de risques, qui ne doit pas être seulement juridique :
un client avisé sait que traiter avec un contrefacteur peut le mettre
lui-même en situation délictuelle et il aura naturellement mené sa
propre analyse de risques.
Si une position de contrefaçon plausible ne peut à l’évidence soutenir
un développement économique durable, il arrive malheureusement que le
contrefacteur soit frappé de malhonnêteté intellectuelle ou de cupidité
économique…
Le créateur/auteur lésé doit-il pour autant ester en justice ?
Même s’il a des chances raisonnables de gagner, cela demande de
l’énergie et du temps dont un usage à des activités positives (par
exemple, créer d’autres oeuvres) sera probablement plus profitable
(économiquement).
Commentaire : 23 septembre 2011
Un article qui vient souligner le fait que, même pour un simple
auteur, ce ne sont pas les risques directs (juridiques et pénaux) qu’il
convient de considérer mais bien les risques indirects (perte d’image) :
« Une réprobation générale s’abat et persiste » (dernier paragraphe)
Egalement intéressant, une opinion sur la différence de
comportement/perception entre les Etats-Unis ou en Allemagne d’une part
et en France d’autre part.
« Le plagiat sans peine » par Béatrice Gurrey, Le Monde du 23 septembre 2011, rubrique Enquête, page 9.
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