infoDSI, le 07/02/2012
In (Big) Datis Veritas, par Jean-Marie Chauvet
Commentaire :
Une belle démonstration pour rappeler que la démarche expérimentale des sciences dures doit encore trouver son équivalent dans les sciences molles (sciences de gestion) toujours à la recherche du Graal pour démontrer "scientifiquement " la pertinence de ses modèles.
Même dans ce domaine, quelques notions mathématiques / statistiques (pas toujours de base) sont indispensables pour décoder la "réalité" d'une proposition issue d'une étude.
Mais également une certaine transparence de l'échantillon et de sa construction est nécessaire.
Dans une proposition issue d'une démarche expérimentale, le point clef est la reproductibilité par une autre équipe.
C'est plus le cas d'une étude "ouverte" lancée sur internet (comme celle lancée par ce magazine "4e ENQUETE MODERNISATION ET PILOTAGE DES SI" ) que celui d'une étude "fermée" sur une panel de quelques centaines de correspondants d'un portefeuille de contacts de la société X.
Bon si la société X s'appelle IBM et présente un échantillon de 4000 répondants (cf infoDSI le 14/12/2011 à 09:59, The 2011 IBM Tech Trends Report, Quatre tendances pour les DSI)...
Pour notre part, ne disposant pas de la puissance d'IBM, nous avons "inventé" (c'est-à-dire théorisé et exploité [1]) des enquêtes "collaboratives" stylisées qui semblent être efficaces pour détecter des signaux faibles.
Comme par exemple la thèse de l'Entreprise Numérique comme "résultat de la rencontre des systèmes d'information et des nouveaux usages des propriétés littéraires et artistiques".
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[1] "L'enquête collaborative,cas d'école de l'entreprise numérique étendue", ITRManager, 8 juin 2011
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